I. Renseignements Généraux
Nom : Spunningham
Prénoms : Charlene, Margot, Nathalie
Surnoms : Charlie, Cha, Marie-couche-toi-là
Date de naissance : 22 mai 1989 (16 ans)
Année : Cinquième
Maison : Poufsouffle
II. Physique
Cheveux : Leur couleur naturelle est le châtain clair, mais il est d'usage que la jeune fille les colore ou les décolore, allant du blond platine au roux cuivré, en passant par le blond cendré. Incapable de se fixer, Charlene a besoin de changer souvent d'apparence, sans quoi elle se sentirait quelconque et peu féminine. Sa chevelure est longue et abondante, généralement laissée libre pour tomber en cascade sur ses épaules et son dos.
Yeux : Ceux-ci, larges et expressifs, ont la particularité d'être d'une tendre couleur caramel. Ils sont invariablement soulignés par un trait charbonneux et intensifiés par de longs cils grâcieux et recourbés.
Visage : L'une des premières choses que l'on remarque chez Charlene, ce sont ses lèvres pulpeuses. La jeune fille est d'ailleurs sujette à de nombreuses remarques à ce sujet, et ce sont probablement ces lèvres-là qui sont à l'origine de la réputation peu enviable qu'elle s'est construite depuis l'âge où l'on passe de la jolie jeune fille à la traînée du quartier.
Charlene a un petit nez retroussé plutôt mignon et des taches de rousseur apparaissent sur son visage en été.
Taille : Grande, ce dont elle est plutôt fière. Beaucoup d'autres filles rêveraient d'atteindre ses 172 centimètres, c'est sans doute la raison pour laquelle elle ne se plaint pas de sa situation, consciente du cadeau que la nature lui a fait. En fait, ce sont ses jambes longues, fines et bien galbées qui font toute la différence.
Corpulence : Charlene est à peu près aussi épaisse qu'un bâton de sucette. Cela n'a rien d'étonnant si l'on regarde de près à la quantité de nourriture qu'elle avale à chaque repas ... du moins lorsqu'elle prend un repas. Plate à en être presque squelettique, elle possède pourtant une poitrine assez généreuse, ce qui représente une parfaite inniquité de la nature vis-à-vis des autres filles ...
Style vestimentaire : Aussi curieux que cela puisse paraître, Charlene n'accorde pas vraiment d'importance à son style. Elle suit les mode comme les saumons suivent le courant de la rivière, elle se renouvelle comme les saisons et adopte ce qui lui plaît lorsque ça lui plaît. En revanche, elle veille au mieux à ce que son choix vestimentaire lui corresponde, car elle est consciente que toutes les modes ne sont pas nécessairement bonnes à prendre : le punk-grunge, le destroy, le gothisme, le bariolé et le cosplay, très peu pour elle. Elle considère que dans la vie, un minimum de descence est nécessaire pour se faire une place dans la société.
Signe particulier : Son signe distinctif est indubitablement son tein halé. Dorée comme si elle sortait d'une séance d'UV de quarante-huit heures, ce petit quelque chose lui donne un côté exotique.
III. Caractère
Qualités : Charlene est n'a vraiment pas un mauvais fond, elle est au contraire généreuse et partageuse, rien ne lui plaît plus que de rendre heureux son prochain. Lorsqu'elle est attachée à une personne, ce sont petites et grandes attentions qui s'enchaînent, des cadeaux et des marques d'affection en tout genre. Malheusement, cela peut aussi s'avérer un terrible défaut car il lui arrive souvent d'en abuser.
Charlene est également dotée d'une imagination fertile, d'une grande mémoire et d'un sens aigu du détail. Autement dit, elle est capable de retenir le moindre petit évènement et de donner de l'importance à ce qui passera pour anodin aux yeux de n'importe qui d'autre.
Défauts : Pour commencer, Charlene est du genre plutôt naïf. Non, ce n'est pas exactement ça, c'est juste qu'elle n'a rien dans la tête. Interrogez n'importe qui la connaissant de près ou de loin, tous vous répondront que cette fille est stupide. La réflexion et la logique ne font pas partie de son vocabulaire, c'est pourquoi elle réagit presque toujours sous le coup de l'impulsion ou de ses intuitions.
Elle est également, et c'est là le plus gros de ses défauts, extrêmement sentimentale et ramène tout à elle. Elle ne peut pas concevoir que son petit ami, par exemple, soit approché par une autre fille ; elle se monte toute une histoire en tête qui terminera en violente crise de jalousie où à la fin, elle sera forcément perdante.
Comme si cela ne suffisait pas, elle croit dur comme fer au rumeurs malgré le fait qu'elle en soit elle-même une victime, et sa gentillesse peut parfois être altérée par quelques préjugés et idées reçues ...
Ce qu’elle aime : Elle a beau ne pas être particulièrement intellectuelle ou ne pas savoir faire grand chose de ses mains, il est une chose qu'on ne peut pas lui enlever : Charlene peut être une sportive remarquable à ses heures. Férue de tennis, de gymnastique et de basket, (elle a également fréquenté un club d'équitation lorsqu'elle était enfant), voilà le domaine dans lequel elle est appréciée pour ses véritables valeurs.
Très fleur bleue, la jeune fille ne rêve que de dîners romantiques, de balades au clair de lune et de sérénades sous sa fenêtre et est intimement convaincue, chaque fois qu'elle rencontre un jeune homme qui lui plaît, que celui-ci sera celui qui lui passera un jour la bague au doigt. Elle croit au grand amour même si ses propres histoires n'ont été qu'une suite de lamentables échecs.
Ce qu’elle déteste : La première chose, ce sont les cours. Charlene n'ignore pas ses énormes lacunes au niveau scolaire et ne fait pas grand chose non plus y remédier (c'est pour cette raison qu'elle s'est vue redoubler sa cinquième année).
Elle peut détester facilement les personnes, notamment celles qui se mettent en travers de son chemin ou qui l'humilient, bien que les sentiments de Charlene soient une chose extrêmement aléatoire.
Enfin, elle est hydrophobe, c'est-à-dire qu'elle a une peur incontrôlable des eaux profondes, des piscines ou encore des mers un peu trop agitées. Elle n'a jamais appris à nager et évite soigneusement les bords du lac, trop effrayée par la noyade.
IV. Histoire
Charlene est la fille unique d'une famille bourgeoise que l'on pourrait qualifier de "nouveaux riches". Et pour cause, puisque son père est neurochirurgien et sa mère ophtalmologiste.
Son enfance n'a donc manqué de rien, passée dans un appartement confortable et spacieux au coeur de la cité d'Oxford. Charlene vécu ses dix premières années dans la quiétude, partagée entre l'école où elle était une bonne élève entourée de nombreux camarades, et les activités extra-scolaires telles que la gym ou l'équitation. Le contact avec ses parents n'était pas toujours évident, ceux-ci étant très pris par leurs professions respectives, mais Charlene ne connaissait guère d'autre mode de vie, elle ne s'en plaignait donc pas et se satisfaisait des nombreux cadeaux qu'on lui faisait comme pour compenser cette absence.
Mais au délà de l'aspect matériel, Charlene se souvient particulièrement d'une chose qui a bercé son enfance : son arrière-grand-père maternel, Jacob Smith, prétendait être un sorcier ... Personne, bien entendu, ne croyait aux fables de ce vieil épouventail, personne mis à part Charlene. Il lui racontait alors au bord du lit avant de l'endormir, ses récits de jeunesse. Dans ses histoires, il volait sur un balai magique pour attraper une petite boule d'or, pas plus grosse qu'une noix. Il possédait un baguette magique et pouvait transformer les souris en oiseaux ou faire pousser des fleurs dans la pierre, il approchait des dragons et caressait le flanc des licornes, il parlait même souvent du loup-garou qu'il avait vu se transformer une nuit, lorsqu'il avait à peu près l'âge de Charlene.
Lorsque le vieux grand-père Jacob vint à mourir, Charlene continua de croire à ses histoires et vécu dans l'espoir de vivre elle aussi, de pareilles aventures.
Si ses parents trouvaient cela charmant et touchant autrefois, ils reprochaient de plus en plus à Charlene d'être si crédule au fur et à mesure qu'elle grandissait. Leurs nombreuses disputes à ce sujet furent probablement la cause du divorce des époux Spunningham lors du dixième printemps de Charlene.
La fillette s'en trouva extrêmement affectée, et elle dû quitter la ville pour aller s'installer à Londres avec sa mère. Ce fut à partir de cette époque qu'elle cessa d'être bonne élève et qu'elle devint oisive et dissipée, mais de plus en plus gâtée.
Quelques mois plus tard, à la fin du mois de Juillet, la petite Charlene qui se tenait loin de la piscine où chahutaient tous les autres enfants de son camp de vacances, reçut un appel sur son téléphone portable : sa mère, dont la voix trahissait une certaine émotion, lui apprit qu'elle n'irait pas étudier dans l'école privée à laquelle elle venait de s'inscrire, mais qu'elle venait de recevoir une invitation provenant d'une école un peu particulière ... une école qui ne recevait que des élèves doués de certaines capacités qu'apparemment, Charlene possèderait ...
C'est ainsi que, le premier Septembre, la jeune fille embarqua dans le Poudlard Express afin de réaliser le rêve qu'elle avait reçu en héritage de grand-père Jacob.
Poufsouffle. C'est la maison dans laquelle le Choixpeau Magique l'envoya après avoir lu une grande générosité dans son esprit, Charlene s'en souvient comme si c'était hier.
Elle s'intégra bien vite dans ce petit monde à part, où tout était nouveau pour presque tout le monde. Rapidement, elle fit la connaissance d'une Serdaigle répondant au nom de Kallyann Rousseau et qui était fille de la directrice. Une grande complicité naquit entre les deux enfants, si bien qu'un jour, Kallyann lui présenta son ami d'enfance, un petit rouquin sage et réservé qui s'appelait Mickael, lui aussi fils du directeur. Elle les considéra bientôt comme ses deux meilleurs amis et, pendant trois ans, elle ne fréquenta guère qu'eux.
Cependant, les temps changent et les gens aussi. Mickael restait toujours aussi calme et Kallyann devenait de plus en plus populaire. Tout le monde les adorait, et par conséquent, on aimait Charlene aussi. On l'intégra dans d'autres groupes, on lui fit rencontrer des garçons, on l'invitait à sortir, et étrangement, plus ses formes de jeune fille apparaissaient, plus son groupe d'amis s'élargissait. Son éloignement avec Kallyann et Mickael débuta vers la fin de sa troisième année, alors qu'elle commençait à avoir des relations amoureuses beaucoup trop poussées pour une fille de son âge, et en nombre trop important. Mais ce qui restait de leur amitié ne prit réellement fin qu'en quatrième année, lorsqu'une dispute éclata entre Kallyann et Charlene. Le sujet était totalement dérisoire et stupide, il s'agissait d'un jean que l'une aurait volé à l'autre. Finalement, on ne sut jamais qui était le véritable auteur de ce vol, mais les deux jeunes filles ne s'adressèrent plus jamais la parole, toutes deux sachant très bien que la véritable raison de cette séparation était le fossé qui s'était creusé entre elles depuis que Charlene avait commencé à se comporter n'importe comment. Quant à Mickael, la dernière fois qu'ils échangèrent quelques mots, ce fut l'été dernier dans la maison même des Ozawa, alors que Charlene sortait avec le frère cadet de celui-ci (une histoire qui dura une quinzaine de jours environs).
Aujourd'hui, Charlene est méprisée et fait souvent l'objet de moqueries, sa côte de popularité peut varier d'un extrême à l'autre du jour au lendemain : Lundi elle est sollicitée par une bande, Mardi elle se fait un nouveau petit ami, Mercredi elle se faut jeter par ce petit ami ainsi que par le reste de la bande, et Jeudi, la boucle recommence. Rares sont les personnes qui l'apprécient sincèrement, mais le plus étrange et que cela semble lui être totalement égal ... Omnibulée par son envie d'être aimée, elle poursuit ce mode de vie et ne semble pas désirer en changer.